Les Bardenas Reales
Las Bardenas Reales – 21 septembre 2018
La soirée et la nuit passée à Arguedas, petit village à l’entrée du cirque des Bardenas, n’ont pas été bien reposantes ; très, trop chaud.
Consuelo nous a préparé un petit-déjeuner qui doit tenir au corps toute la journée, si on absorbe tout ! On se contente de l’essentiel ; il fait décidemment trop chaud ! Nous prenons congé de notre aubergiste, et après nous avoir indiqué la route à prendre, Consuelo nous donne une bouteille d’eau fraîche, et nous voilà partis pour le désert des Bardenas.
Concrétions argileuses, calcaires, plus ou moins érodées, au sommet desquelles des « tables » de granit subsistent... ; Et la poussière... Partout. Sur les pistes, sur les herbes folles, sur les quelques arbres, les chardons, …
Mais que cet espace tourmenté est prenant, magique, envoûtant !
Il fait de plus en plus chaud…
Les pistes empierrées sont peu nombreuses ; on suit un moment le « polygone de tir » des militaires, puis on bifurque pour ressortir au nord de la zone.
D’autres concrétions apparaissent, plus rondes, cannelées, ou en arêtes très aigües… De temps à autre, on aperçoit une bergerie, adossée à aux roches.
Un nuage de poussière attire soudain notre attention… En approchant, on distingue des centaines de moutons et de chèvres, menées par deux chiens de berger. La transhumance a commencé.
D’ailleurs, à Arguedas, samedi, se déroulera la « fête du riz » ; à cette occasion, les troupeaux de vaches en transhumance sont concentrés dans plusieurs parties du village, cernés par de grands portails en bois qui ferment certaines parties des rues.
On quitte l’Espagne par la N135, jolie petite route ombragée qui serpente et méandre à travers le massif pyrénéen. Maisons en pierres, architecture basque très marquée.
St Jean Pied de Port ; nous voilà en France ; les vacances sont finies !
La chaleur est toujours là mais moins marquée.
Soirée retrouvailles avec notre amie Nicole, vers Orthez. La nuit est fraîche ; on en avait perdu l’habitude !
Samedi matin. Un brouillard blanc et dense tire un rideau, définitivement, sur notre escapade ibérique. Nous ne retrouvons le soleil que vers Dax. Pins, sapins, bruyère, maïs, nous font une haie d’honneur avant de retrouver l’autoroute. Ce soir, nous serons à nouveau bretons !