Australie dernier week-end à Sydney

Publié le par Muriel Bayet

Samedi 1er décembre                                                                                                                      

La pause-déjeuner dans une lointaine banlieue de Sydney a été plus qu’agréable : Gary et Barbara, venus tout spécialement de Canberra (5h30 A/R) pour un dernier adieu, nous ont emmenés déjeuner chez des amis franco-australiens. Petite maison entourée d’un jardin, ventilateurs à l’extérieur comme à l’intérieur… Une tablée sympathique où les discussions vont bon train, en français comme en anglais…

15h30. Ils nous ramènent à l’hôtel ; il fait toujours aussi chaud (la journée la plus chaude de la semaine, et ce n’est pas peu dire !!!), et l’humidité ambiante rend la touffeur encore plus désagréable ; on resterait des heures sous la douche…

Ce matin, nous sommes allé flâner au Paddington Market, un marché de créateurs où tout, ou presque, est attirant… Vêtements, tissages, orfèvrerie, bijoux fantaisie, écharpes, doudous, carterie, poterie, travail du cuir,… C’est étonnant : nous sommes les seuls étrangers.

Paddington, comme tous les quartiers périphériques, ne comporte pas d’immeubles hauts, mais plutôt une succession de petites maisons datant du début du XX°, fronton découpé, balustrades, rambardes et festons de toit en dentelle de fer peint… C’est d’ailleurs amusant, cette différence architecturale entre l’Europe et l’Australie… Mi-XIX°, on a d’un côté des immeubles cossus, néo-classiques, façon Haussmann, de l’autre, des constructions de style victorien. Fin XIX°, art nouveau en Europe. Début XX°, tout le monde passe à l’art déco…

 

16h00

Nous voilà repartis, baskets aux pieds, pour quelques balades dans Sydney. Hyde Park, Botanic Garden, St Mary Church, très massive à l’extérieur mais si fine, si légère, si belle à l’intérieur, Opera House, les quais, la city, le quartier chinois, Paddy’s Markets, Darling Harbor.

Des fontaines un peu partout, des gamins qui jouent sous les jets d’eau –il fait si chaud !-, les pelouses du Botanic Garden, constellées de citadins en mal de bronzage, ou qui se reposent, allongés, un livre à la main, les kiosques à musique loués pour un mariage, une fête de famille, une graduation party… Car les jardins et parc publics, quand on n’est pas en France, c’est VRAIMENT fait pour le public. On y goûte la pelouse, la fraîcheur de l’eau, l’ombre des arbres…

Sur la pointe extrême du port de Sydney, le Macquarie’s Point, une foule grouillante de post-ados, voire, jeunes trentenaires, se presse, soûlée par une musique assourdissante ; c’est le « Harbourside Event ». Garçons en short ou pantacourt, torses nus ou T-shirts débraillés, filles en tenue plus que provocante, ultra-mini-jupes et hauts … qu’on ne pourrait pas même qualifier de cache-poitrine… Le périmètre est fermé ; les postulants à la soirée ont dû acheter leur billet ; à l’extérieur, la police et la sécurité veillent ; dans l’enceinte, c’est « alcool free ». C’est sans doute pour ça que des dizaines de bateaux privés, goélettes ou catamarans, se sont ancrés à quelques encablures du quai, face à la pointe, submergés par des dizaines de passagers qui profitent de la musique et de l’ambiance, sans restriction d’alcool…

L’Opéra fait recette ; les touristes sont là, et la fin de l’année scolaire ayant sonné, des flots de « graduates » convergent vers les salles climatisées où les tables envahies de verres à pied, nappes blanches et assiettes cocktail, les attendent. Les garçons en costume et chemise, le plus souvent de couleur sobre, les filles…. Euh, les filles… Les critères du « dressed » varient très probablement d’un continent à un autre…  Robes longues, souvent, très échancrées, trop souvent, moulantes, hélas dans bien des cas, ultra-courtes pour d’autres, perchées sur des talons si haut, si haut, qu’il leur faut les enlever pour pouvoir monter les marches… Et les coiffures… Bibis pour certaines, assortis aux paillettes des chaussures ou du morceau de tissu qui sert de jupe, chignons sages ou cheveux longs brushés pour d’autres, et puis les inévitables excentriques en mal d’être reconnues…

On rejoint « Circular Quay » où l’énorme paquebot de croisière, qui mouillait hier devant le musée d’art contemporain, lève enfin l’ancre, masse de fer aussi haute que certains buildings du port, sorte de gros pâté sur le dessin harmonieux du vieux quartier « the Rocks »…

Et puis on redescend sur Pitt street et George street ; beaucoup de monde ; et tous plus ou moins « dressed » ; c’est bizarre, d’ailleurs, ces filles en robe du soir ou robe cocktail, talons aiguilles sur les pavés, par 36°C, à 6 heures du soir… Epaules et bras dégagés, jambes nues sous les jupes longues fendues très haut ou jupes aux genoux, et des tatouages, des tatouages, des tatouages… La plupart en couleur, très couvrants ; je trouve ça très laid.

Mais enfin, je constate qu’ici, on a gardé le goût du « bien s’habiller » pour sortir, qui au restaurant, qui au cinéma, au théâtre, au concert, ou simplement pour aller prendre un pot, comme sur la marina de Darling Harbor où ce soir, comme tous les samedis jusqu’à Noël, on tire un feu d’artifice sur le plan d’eau…

 

Australie dernier week-end à Sydney
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