Taj Mahal

Publié le par Muriel Bayet

Samedi 6 mai 2017

On quitte le Rajasthan ; direction : le Taj Mahal. Comme nous sommes samedi, nous allons trouver des portes arborant citron et piment au-dessus du chambranle.

Dans la campagne environnante, les bouses de vache sont entreposées en forme de maisonnette, bouses tassées, lissées, et dont la façade est décorée (sculptée, souvent).

Et comme chaque fois que l’on doit rouler plus de trois heures, on fait un « arrêt technique » dans un resort…. L’arrêt technique d’aujourd’hui se trouve de l’autre côté de l’autoroute, alors, notre chauffeur passe par l’ouverture de la barrière centrale et roule à contresens une cinquantaine de mètres … Apparemment, c’est normal ; d’autres véhicules font la même chose !

Et comme toujours, sur l’autoroute, des mobylettes portant 3 à 4 passagers, des charrettes tractées par des dromadaires, des camions surchargés, des gens qui traversent… Rares véhicules personnels de type berline. Nous sommes en pleine campagne ; il y a des champs de chaque côté de l’autoroute, et le terre-plein central alterne baies fleurie et grandes fleurs.

Nombreux « routiers » le long du parcours et toujours de nombreux camions décorés. Dans les champs, les meules de foin sont posées façon « Maison en paille de Nif-Nif »!...

On double, à gauche…

Péage. Un pick-up chargé d’ouvriers, debout (pas de place pour s’asseoir), roule à ciel ouvert. La file des véhicules, bus essentiellement, est prise d’assaut par les vendeurs à la sauvette : « musiciens » ambulants cherchant une petite pièce, vendeurs de beignets, concombres coupés en bâtonnets, …

Traversée d’un village suivie de l’incontournable marché aux fruits et légumes. Et ici, les meules de bouses de vache rivalisent d’originalité : couronnes inversées et superposées, cylindres, cubes, …

On traverse maintenant un paysage austère où de grandes cheminées crachent une fumée noire : des briquèteries.

Les habitations sommaires qui abritent employés et leur famille, comportent de grands auvents de paille.

Arrêt visite où nous rejoignons, à bord d’une calèche, le « Palais fantôme » ; il faut quitter les chaussures et traverser l’immense cour en plein soleil ; le sol est brûlant ! Quant aux « loustics », nombreux ici et collants, nous avons beaucoup de mal à nous en débarrasser : leur rabatteur est un peu plus loin et houspille les enfants qui vendent trop bas…. Mais encaisse sans broncher les billets que les gamins lui donnent après une vente... Slumdog Millionnaire…

Un déjeuner dans un resort-oasis où nous dégustons des aubergines en tempura et des beignets au miel nous requinque ; la chaleur est plus étouffante de jour en jour. La végétation devient plus dense ; il y a beaucoup d’arbres, manguiers, flamboyants, banians… Quelques mares et étangs, mais l’eau croupie n’incite pas à la baignade.

Enfin, nous voilà au Taj Mahal ; majestueux, entouré de jardins agréables mais infesté de singes ; l’un d’eux mord sérieusement un membre du groupe, occupé à filmer la rivière « Yamuna ».

Et une partie du groupe partant pour Bénarès demain matin, nous faisons notre apéro de départ dans le bus, avec le chauffeur et l’assistant.

Puis, pour notre dernière soirée tous ensemble avec notre guide, nous avons droit à un petit spectacle de magie et à un repas de fête, musical.

Publié dans Chroniques

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