Dans le désert du Thar

Publié le par Muriel Bayet

fabrication, à la demande, de jus de canne à sucre (rafraîchissant), sur les marchés.

Samedi 29 avril 2017

Nous sommes en plein désert du Thar. Du sable et du sable, de la terre, des acacias ça et là, quelques eucalyptus, et des habitations, cubes bas et ouverts, avec cour bordée d’n mur, des vaches et une petite chapelle à l’intérieur du patio.

On se dirige vers Mandawa et ses fameuses haveli. Peintures en bleu, rouge et vert. Mais si l’indigo est utilisé pour le bleu, je n’arrive pas à savoir quels sont les pigments utilisés pour le vert et le rouge…

La première havili visitée est plus ou moins abandonnée ; on y distingue cependant une sati qu’un prince charmant tente de sauver…

Dans le village, un panneau triangulaire bordé d’argent, sur lequel est écrit « bienvenue » en indi, signale que cette maison abrite de jeunes mariés. Sur d’autres portes, on remarque les svastika, dessinés dans le sens inverse des croix gammées, et portant chance. On essaie de rester dans l’ombre des maisons ; pas un souffle d’air ; il est 10h00 du matin, et on affiche déjà 39°C !

La horde de « loustics » qui nous attend à notre descente du bus n’est pas trop envahissante ; il suffit de dire « non » un peu sèchement et de ne pas regarder les articles proposés…

Dans le village, comme partout ailleurs depuis que nous sommes arrivés, tout n’est que chaleur et bruit. Un concours de bruits !

Deuxième havili, habitée, celle-ci, et restaurée en partie. Les peintures sont vraiment intéressantes.

Plus loin, dans le vieux village où nous faisons un tour de marché, d’autres havilis, plus ou moins abandonnées, livrent leurs portes dentelées et leurs fresques au regard des passants. Des légumes, des fruits… Une merveille ! On achète deux mangues, pour ce soir, en dégustation « privée » ! Mais les concombres, aubergines, bananes, papayes, courgettes, … piments, gingembre, épices odorantes… tout est tentant !

 

Après un déjeuner rapide, on reprend la route pour Bikaner. Route défoncée, voire plus (!), suivie d’une véritable route goudronnée, puis d’une autoroute, encombrée tout de même par vaches, chèvres, tracteurs, vespas, pick-up chargés de ballots de foin tellement énormes que cela déborde de tous côtés ….

Aujourd’hui, la ville est en fête ; des centaines de cerfs-volants planent dans le ciel.

Une balade dans la vieille ville en tuk-tuk ; on n’a pas versé malgré les rues trouées, cassées, les camionnettes qui nous rasent, les motos qui doublent à droite, à gauche, les chameaux tirant les charrettes de foin… Drôle tout de même malgré quelques petites frayeurs !

Dans les faubourgs rendus au désert, quelques fermes, hangars et toits en bambous, piles de « galettes » de bouses de vaches mises à sécher au soleil.

 

 

 

 

 

 

Publié dans Chroniques

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