vendredi 28 avril 2017

Publié le par Muriel Bayet

vendredi 28 avril 2017

Vendredi 28 avril 2017

Delhi, enfin ! Malgré la frayeur à Istamboul due au visa dont l’agrément n’apparaissait pas sur mon tirage papier…

Enfin un groupe de 20 est constitué, et 4 autres vont nous rejoindre dans la matinée.

On arrive avec 2 heures de retard (problème technique, changement d’appareil) ; vol désagréable et bruyant (2 poivrots se sont mis en tête de faire la fête !)

Une demi-heure de bus pour aller prendre une douche et un petit-dèj dans un hôtel et il est déjà 10h ; départ pour Madawa.

Traversée de bidonvilles et de marché. Echoppes ouvertes sur le trottoir ; Hommes ou Femmes ; pas de mélanges.

Les rues sont terre et poussière ; au milieu, tranchant sur ‘ocre rosé de la terre, des saris éclatants, lumineux, gais. Çà et là, quelques poules sur les toits bas, sur les murets, bien que l’on soit encore au cœur de Delhi. Et des détritus ; beaucoup de détritus. Du bruit ; Tuk-tuk verts et jaunes sillonnant la ville ; klaxons incessants, conduite « au culot »…

Bougainvillées en pleine floraison, égayant les façades lépreuses des immeubles à moitié déméolis mais toujours habités.

ViRRRou, notre guide, raconte son pays, son Rajasthan.

On arrive à l’autoroute ; partout, sur le bord, des baraques « food point ». Bananes, mangues, pastèques… Grosses marmites de chicken soup.

Le sport national est le hockey sur gazon, nous dit le guide ; moi, je pense que leur sport fétiche, c’est plutôt « doubler » !

Partout, des camions en tôle, peints de fleurs et d’animaux sacrés, et décorés de pompons et de fleurs artificielles qui pendent de chaque côté du pare-brise.

Nous arrivons au péage d’entrée… Ah, c’est une autoroute !?

De chaque côté des voies, un marché… des gens qui traversent en évitant les voitures, lesquelles ne ralentissent pas, soubresauts incessants dus au revêtement chaotique, voire, inexistant par endroit… et klaxon permanent.

Tous les panneaux sont écrits en indri ou en anglais, y compris les enseignes des commerces. Ici, la conduite est à gauche, colonisation britannique oblige. Mais en fait comme tout le monde comme il l’entend, contresens, perpendiculairement, en demi-tour, doublant même quand il n’y en a pas la place… On finit par se demander, en dehors de la loi de la jungle, quel est le code de référence ?

Le paysage a changé ; ce sont des champs, maintenant ; pauvres, mais des champs… Un autel est dressé en bord d’autoroute. Encore un marché aux fruits. Des vaches se baladent. En front d’autoroute, des « échoppes » de barbiers, mini boites de tôle ondulée au centre de laquelle trône la chaise du client, devant un piètre miroir…

Et partout, des ordures, détritus, immondices…

On change encore de décor ; des potiers offrent leur savoir-faire, suivis de pépiniéristes, lesquels ont pris soin d’attacher les vaches !

Un garagiste se signale par la tonne de pneus entassés sur le trottoir.

On traverse un village assez pauvre. Beaucoup de marchand de jus de canne à sucre, avec leur petite machine à roue, un peu comme les « Singer » d’autrefois !

Chèvres et moutons paissent partout, surveillés par des bergers.

On croise des camionnettes de chargement humain ; grappes d’enfants, d’ado, d’adultes s’accrochant comme ils le peuvent sur l’engin tressautant qui se faufile entre les bus, double à contresens, …

Nous sommes encore dans l’Etat de Ariana. On aperçoit le montagne Aravili avec la statue de Hanuman, le dieu à tête de singe, symbole de la force.

Après une pause-déjeuner rapide, on repart sur Madawa, et on entre au Rajasthan. Nombreuses briquèteries. Et nombreux tas de « galettes de bouse de vache », servant à allumer le feu du poêle (on l’additionne de paille).

Et toujours cette conduite si particulière ; le cliché n’est pas vain ; un coup de klaxon, et ça passe ou ça casse. Il est d’ailleurs étonnant que cela ne casse pas plus souvent !

Ici, beaucoup de chameaux tirant le soc de la charrue dans les champs ou les charrettes chargées d’énormes ballots de couleurs, pleins de paille, sur la route.

Parfois, lorsque le ballot est vraiment trop gros, un homme se juche dessus…

On voit même un cheval au milieu des ballots, deux hommes à ses côtés !

Beaucoup de chapelles votives le long de la route, et toujours ces nombreux marchés aux fruits ; aux endroits où la route est défoncée, des marchands ambulants s’activent ; à croire que l’état du revêtement ne leur est pas étranger !

38° aujourd’hui ; le temps est couvert ; c’est pour ça qu’il ne fait pas trop chaud (!). On trouve de grandes jarres contenant l’eau potable (elle vient à manquer en cours d’été, à cause de la grande chaleur), protégées par des grilles en fer afin que les taureaux qui se battent ne les brisent pas !

 

Publié dans Chroniques

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B
Oui c'est bien vu !!! Pour notre part nous venons de passer une semaine au Népal : pas de code de la route non plus ! Et en effet pas vu d'accident ! Cependant veillez à ce que votre chauffeur ne fasse pas trop de vitesse, rien que pour vous en mettre plein la vue ! Nous, En Inde, nous avions été obligés de le lui dire très fermement. Notre guide était une femme, il ne l'écoutait pas; Ce sont les hommes du groupe qui sont allés lui dire deux mots... Régalez-vous, bonne route, bisous
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