Elections
Et voilà que ça recommence…
Ils ont tenu des meetings, organisé des interviews médiatisées, participé à des débats contradictoires où chacun défendait sa liste qui, si elle était élue, promettait :
- des exploits économiques,
- un parcours écologique réduisant les catastrophes naturelles,
- une politique migratoire réfléchie,
- un programme scolaire aboutissant à une véritable instruction (ben, oui, hein, tout ça, ce n’est plus évident du tout ; ça ne dépend plus, hélas, que des enseignants eux-mêmes et non plus de leur ministère - encore moins de leur rectorat-, qui laisse nos profs se démerder tout seuls, comme ils le peuvent...), …
Enfin bref, on nous promettait monts et merveilles, Noël avant l’heure…
Et voilà qu’au lendemain d’une magistrale fessée, nos durs à cuire forts en promesses de tout poil, qui croyaient dur comme fer à leurs propositions mensongères, voilà qu’ils changent leurs promesses électorales contre un « sus au FN », allez, pas grave si le voisin d’en face a des critères de réussite étatique largement divergents des leurs, le leit-motiv ce n’est plus « relever la France », non, c’est devenu « tous contre la bête immonde » …
Et on voudrait qu’on vote pour « ça » ? Pour ces retourneurs de veste, ces incapables bruyants issus, pour la plupart, d’une promo ENA mollassonne, où l’enseignement des magouilles et tours de passe-passe a pris le pas, sans nul doute, sur l’enseignement de la clarté, de la réflexion, de la clairvoyance, de l’objectivité, de la projection des phénomènes politiques et économiques dans un futur où les élections n’entrent pas en jeu ?...
Je ne suis pas FN et ne le serai jamais ; ma sensibilité et mes convictions sont ailleurs.
Mais voir ces imbéciles mettre un point d’honneur à barrer le FN au lieu de se pourvoir de couilles pour proposer des mesures, électoralement correctes ou pas, susceptibles de redresser le pays, ça me rend dingue.
Nous avons affaire à une génération de nombrilistes incapables de voir plus loin que leur mandat électoral, leurs privilèges d’élus, et dont le programme principal se résume à garder leurs prérogatives.
Ils me débectent et je les méprise.