Si tous les vœux du monde...
Si tous les vœux du monde…
Une bonne année… une bonne santé… et des milliers de bonnes résolutions…
Une pluie de sourires, une indécrottable bonne humeur, du sport toute l’année, l’amour de son prochain… enfin, d’un prochain qui nous ressemble… mais continuer la guerre ; la guerre aux idées mauvaises, la guerre au terrorisme, la guerre au fanatisme, la guerre à la folie meurtrière, la guerre aux envahisseurs, la guerre à ce qui nous dérange, la guerre aux maladies orphelines, la guerre aux maladies incurables, la guerre à la famine, à la pauvreté, à la souffrance…
Il y a beaucoup de guerres. Beaucoup sont « justes », me direz-vous. Le problème, c’est le point de vue ; le « juste » du voisin n’étant pas forcément notre « juste » à nous…
Bonne année, bonne santé, bonne guerre…
Et détourner les yeux devant l’indigent, le clochard, le nouveau célibataire, le veuf récent ; détourner les yeux devant le regard où perce la souffrance, la solitude, une indicible tristesse...
Car comment souhaiter une bonne année à ceux qui ne vont pas bien ?
Il y a des traditions bien lourdes à entretenir.
Mais enfin, si tous les vœux du monde voulaient bien se donner la main dans cette nuit qui nous propulse dans l’année suivante, se donner la main et ne plus la lâcher, alors peut-être que les vœux de bonheur sur la terre se réaliseraient…
Tout le monde peut rêver, non ?