Australie, jours 16 à 19

Publié le par Muriel Bayet

Newcastle, 24-27 novembre 2012

Petite ville balnéaire qui s’étire le long de la baie, Newcastle est pleine de charme ; beaucoup de maisons anciennes, de l’époque victorienne.

On y arrive, en venant de Sydney, par une highway qui passe entre mer et lacs ; c’est une autoroute un peu particulière que cette « ocean view highway » : on traverse de petites agglomérations animées, ensoleillées, où les mots « vacances sur la côte vendéenne » (Les Sables d’Olonne) particulièrement à « The Entrance », viennent à l’esprit…

Nous étions arrivés tôt à Newcastle, où nous avions réservé –et payé- une chambre-appartement dans un hôtel près du port. Tôt, parce qu’on nous attendait, à deux pas de là, pour un BBQ-retrouvailles avec Alex, un des gosses que nous avions hébergés en juin 2011, et ses parents, chez un couple d’amis à eux. Tôt, parce qu’on voulait prendre le temps de poser les valises, lancer une lessive, prendre une douche, se changer, et faire un tour sur la promenade du bord de mer…

Arrivés à destination, surprise, surprise. Pas de signe d’hôtel ou autre résidence de vacances, mais une minuscule maison fermée, à l’aspect délabré. Et personne.

Un numéro de téléphone sur le papier de réservation-confirmation, mais Jacques ayant égaré son mobile, et pas de café, échoppes ou quoi que ce soit à proximité, on se trouvait bien ennuyés…

C’est alors que Scott, le fameux ami des parents d’Alex, ayant entendu une voiture se garer –la nôtre-, est sorti sur le trottoir de la contre-allée : il habite effectivement « à deux pas », sa maison –chouette, celle-ci-, se trouvant au numéro 100 de la rue, et notre hôtel fantôme au numéro 98… ce qui nous a permis d'emprunter son téléphone et de joindre le responsable de Booking.com.

... Ma grosse colère et quelques coups de fil plus tard, on nous redirigeait vers un autre appartement-hôtel, de grand luxe, cette fois, et bien réel, directement situé sur la promenade…

 

Il fait toujours aussi lourd, le lendemain dimanche. Notre voiture chargée et garée devant le pavillon de sa fille, Stephen, heureux de nous retrouver sur « ses terres », nous embarque dans son Toyota. Figure locale, sans doute, car à chaque stop, à chaque feu rouge, à chaque ralentissement de rue, il se trouve quelqu’un pour saluer notre avenant Stephen, toujours joyeux, rigolard, s’esclaffant, plaisant.

La côte, les piscines creusées dans la roche par les « convicts », au XIX°, les maisons victoriennes, Swansea, Pelican beach, The Entrance… Toutes de petites stations de bord de mer, très prisées des Australiens ; vagues pour les surfeurs, climat douceur – et chaleur -, ensoleillement maximal, longues plages de sable fin, criques, baies multiples, dauphins, pélicans, une multitude de bateaux de plaisance, quelques hôtels de luxe le long de la promenade…

 

Midi ; on nous attend, pour le lunch, chez Brian et Margaret, artistes ; lui, « silversmith » (orfèvre), m’offre un bracelet, qu’il met à la taille de mon poignet ; il le choisit parmi le coffret de ses œuvres, cuillers et fourchettes, transformées en bijoux… Sobre, élégant, très original, et pièce unique… Il expose un peu partout, New York, musée de l’Art à Canberra, … ; elle, peintre, enseigne aux Beaux-Arts de Sydney. Elle me montre son studio, ses toiles récentes. J’aime. Le temps passe très rapidement. Il est déjà 15h30. Il nous faut partir ; dommage.

Petit temps de repos chez Stephen, une douche, et c’est reparti pour un dîner-soirée-retrouvailles dans son café-bar-hôtel-brasserie. On y retrouve tous ceux que nous avions rencontrés à Penmarch lors du Mondial Pupilles de 2011. Animé, bon enfant, un peu bruyant, fatigant…

On passe la nuit chez Christine, à Corlette, banlieue de Port Stephen, à une grosse heure de voiture de Newcastle. Maison immense, à l’américaine… Confort, convivialité, innombrables pièces très vastes… et superbes peintures d’inspiration aborigènes, réalisées par Christine.

 

Lundi matin.

Je n’ai pas remis mon téléphone à l’heure d’ici ; j’ai toujours mon heure et demie de décalage d’Alice Springs… Et c’est ainsi que je m’étonne qu’à 4 heures du matin, il fasse déjà grand jour… et si chaud !

 

Christine et Jarod, un des enfants, nous emmènent grimper au sommet de la colline (181 m) qui se dresse et culmine à la pointe de la baie. Escaliers, escaliers… Avec la touffeur, c’est dur !!! D’en haut, on découvre la baie à droite, le lac à gauche… Eau émeraude et saphir... Sable blanc, palmiers, eucalyptus, cacatoès, perroquets, pélicans, hérons, aigrettes et cormorans…

On est à peine redescendus que Stephen, Rolly, et Stuart surgissent du parking ; vite, vite, le bateau nous attend… Ah ? Nous partons donc en « croisière » sur la baie ; 1 heure de traversée à travers Shoal Bay et Nelson Bay, jusqu’à Tea Garden. Quelques dauphins viennent sauter vers nous ; beaucoup d’oiseaux, et encore et toujours, des pélicans ; ailes étendues, ils planent en formation serrée, atterrissent d’un coup et regardent, dédaigneux, les touristes qui les photographient…

Ce soir, retour à Newcastle, dans un hôtel au bord de l’eau…

La chambre domine la plage, la baie. Sable doré, eau transparente ; il y a des baigneurs jusque tard le soir, et dès 6 h du matin ; et des « runners », bien sûr, qui courent sur le chemin côtier aménagé… Et dans l’océan, au ras des vagues, sur la crête de l’eau, les surfeurs…

 

Mardi matin, 27 novembre

Debout de bonne heure : Jacques va partir pêcher pour la matinée, dans un lac salé : Lake MacQuarie.

Pendant ce temps, je parcours quelques galeries d’art avec Christine et sa maman, chez qui nous faisons la pause-café ; délicieuse « vieille dame » très dynamique, élégante, gaie… Sa maison lui ressemble ; et partout, des dessins-tableaux faits par les petits-enfants, et dans le jardin, des mosaïques et des totems réalisés en famille ! Accrochés aux fenêtres de multiples vitraux réalisés par la maîtresse de maison…

Entre des allées de jacarandas mêlés aux illawarra flame trees (brachychiton acerifolius), ces arbres aux « pendentifs » rouges, je découvre des sculpteurs et peintres contemporains – John Coburn (Dark Descent, 1986), Brett Whiteley, Owen Yalandja, …

Lunch à la galerie d’Art (Lake Macquarie Art Gallery) où Jacques nous rejoint. Puis Christine nous ramène à Newcastle ; une bise, à demain… et nous passons tous les deux l’après-midi dans le parc-réserve… Koalas, wallabies, kangourous gris et kangourous roux, oiseaux de toutes les couleurs, wombats, oppossums, ….

Une balade dans la forêt d’eucalyptus, et on rentre, un peu épuisés…

Demain, on part pour les « vineyards »…

 

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